22 février 2010
Le Serpent - Petite prose
Oh toi! Oui toi vils créature!
Ne descendras-tu jamais de cette pâture?
Si superficielle de tant de banalité,
Resté crucifiée tant d'année,
Tu cris ta douleur dans les limbes.
Si fort de ton sifflement muet,
Qui ne trouvera jamais d'autres échos que celui pour lequel tu es né.
L'œil de ta destiné ne te quittera jamais.
Quand bien même tu essaieras de t'en délivrer,
En toi il restera pour toujours gravé?
Méconnu, tu en auras pourtant vécu;
Toutes ces marques aux sens absolues,
Le temps passe, trouveras-tu ta mue?
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