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La boite à travail de MaX
22 février 2010

La tatoué - Nouvelle

Il était allongé bras croisés, regardant dans le vide ce qui aurait semblé pour la plupart des gens être le vide absolu.

Absolution de son âme qui dans de longue torpeur n'eut de cesse que de le marquer . Moralement, il fut mainte et mainte fois détruit; mais jamais il ne le laissa s'entrevoir. Seuls ses disciples les plus proches seront à jamais capables de pouvoir lire, à fleur de peau, tous ces signes qui ne trompent pas. Il na s'agit pas là d'une question d'orgueil ou encore de fierté, non, mais bien d'une histoire qui était la sienne et qui n'en regardait au fond aucun autre.

Immobile, il a froid, ce drap blanc qui le recouvre ne peu l'empêcher de se raidir.

D'une mais, il effleure la tête de son animal de compagnie qui le regarde d'un œil aguerrie, la tête posée sur son épaule. Pas très courant pour tout le monde, mais le félin à la crinière nuancé et aux dents si acérées se montre finalement très docile. Il lui en aura pourtant fallu du temps pour l'apprivoiser ce lion,... Mais ce qu'il représentait pour lui, sans aucune comparaison ne pouvait créer autre chose qu'une belle entente. Attention à vous tout de même car derrière son aspect médiatiquement très banal, cet animal sait vous remettre les idéaux en place. un pas de travers, un seul et il vous le fera remarquer sèchement.   

Sorte d'esquisse métaphorique et symbole de son propriétaire qui l'a dressé, il vous apparaît à l'œil comme une chimère que les mots ne sauraient réellement représenter. Ils se veillent l'un l'autre complices de toutes les galères, dont les plus morbides et insensées.

Il l'avait trouvé alors qu'il n'était encore au fond qu'un enfant, coincé entre deux fourrés, comme le marque page coincé au milieu d'un catalogue de vente... Remarquez, non, il était bien trop unique pour qu'il soit un de ces animaux cloné et reproduità la chaine et à l'exactitude.

Un temps il aura fait ce choix de marquer cette époque où il pensait être quelqu'un, non réellement différents des autres, mais sachant se reconnaître parmi les masses.

Mais aujourd'hui, il est là, frigorifié de cette peur innommable de se retrouver face "aux autres", ou plus largement à cet inconnu que personne ne pourra jamais décrire sans y être confronté.

Recouvert de son étoffe, il disparaît du regard des personnes qui pourraient encore l'apprécier tel qu'il était pour s'en aller encore une fois vers un chemin sans retour qu'une fois encore il pourra seul marquer.

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